Merci à la Fondation Pierre FABRE, reconnue d’utilité publique, de nous autoriser à utiliser cette petite vidéo afin d’illustrer une interprétation consécutive, réalisée par une des interprètes de conférence de l’équipe Alltradis.

Interprétation Consécutive

Contrairement à la traduction simultanée, la traduction consécutive ne nécessite pas l’installation préalable d’un dispositif technique (cabine de traduction, casques et micros). Cette technique de traduction, toujours enseignée lors du cursus universitaire préparant au métier d’interprète de conférence, est toutefois de moins en moins utilisée, pour des raisons évidentes de praticité.

Contrairement à la traduction simultanée qui est proposée de manière immédiate au public présent dans la salle de conférence, à l’aide de casques, et sur des formats moyens à longs, la traduction consécutive est plutôt utilisée sur un format court, et nécessite paradoxalement beaucoup de temps pour être correctement mise en œuvre.

En effet, la consécutive doit s’articuler de cette façon : l’orateur s’exprime sur des segments de temps n’excédant pas une à deux minutes, pendant lesquels l’interprète peut prendre des notes. A l’issue de ces brèves prises de parole, l’orateur doit obligatoirement laisser la parole à l’interprète afin que ce dernier retranscrive à l’oral, et de manière condensée, le discours de l’orateur. Vous devez absolument prévoir un temps pour l’orateur et un temps (différent) pour l’interprète. Si vous prévoyez donc que la présentation de votre conférencier dure une heure, il faudra en fait prévoir dans votre planning deux heures (1 heure pour l’orateur et 1 heure pour l’interprète).

Bien que la consécutive puisse tout à fait convenir sur certains formats (questions posées à la fin d’une conférence ou très courte prise de parole d’un conférencier traduite vers une seule langue cible), nous vous recommandons, par expérience, une traduction simultanée pour gagner en fluidité, en cohérence et tenir vos objectifs en termes de planning.